VISITE DU MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ETRANGERES EN ALGERIE : M. FABIUS SALUE LA « VOLONTE » DU PRESIDENT BOUTEFLIKA DE DEVELOPPER UN PARTENARIAT D’EXCEPTION ALGERO-FRANÇAIS
Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, a salué, lundi à Alger, la « volonté » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de développer les relations du « partenariat d’exception » qui existe entre l’Algérie et la France dans tous les domaines.
« Nous avons abordé la coopération économique et j’ai constaté que le Président (Bouteflika) a des idées très précises sur les domaines dans lesquels l’Algérie et la France doivent amplifier leur coopération et, de manière générale, les relations politiques », a déclaré M. Fabius à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République.
Qualifiant son entretien avec le chef de l’Etat de « chaleureux » et d' »amical », il a indiqué avoir évoqué avec le président Bouteflika des « sujets internationaux, mais aussi la situation dans la région du Sahel.
Au sujet de la coopération dans le domaine antiterroriste, le chef de la diplomatie française a relevé que « nous sommes, les uns et les autres, extrêmement déterminés dans notre lutte contre le terrorisme, car il s’agit d’un danger qui menace tous les pays ».
L’Algérie, a-t-il dit, « est très déterminée dans son combat contre les groupes terroristes, la France l’est aussi ». Et d’ajouter: « Nous avons échangé nos analyses et nos propositions sur ce point et qui sont extrêmement convergentes ». « Nous avons parlé aussi du Mali et il se trouve qu’en ce moment même, il y a des délégations des groupes du nord (Mali) qui sont ici en Algérie et nous espérons qu’ils vont aboutir à des propositions positives », a-t-il ajouté.
M. Fabius a indiqué, en outre, avoir été « très frappé » par « la gentillesse de l’accueil et de l’appréciation extrêmement positive » que le chef de l’Etat porte sur les relations algéro-françaises et sur le fait qu’il « se souvient absolument de tout ».
« La dernière fois qu’il m’avait accordée une audience il y a de cela une année, nous avions parlé de Jeanne d’Arc, parce que je m’y intéresse et j’écris un livre sur ce sujet. Et cette fois, le Président m’a demandé: où en êtes-vous avec votre livre? », a-t-il témoigné.
Interrogé, par ailleurs, sur l’état de santé du président Bouteflika, le chef de la diplomatie française a indiqué que « beaucoup de jeunes pourraient envier l’acuité de sa pensée et de sa mémoire ».
Source /APS