DECES DE LA ROMANCIERE ET CINEASTE ALGERIENNE ASSIA DJEBAR
La romancière et cinéaste algérienne Assia Djebar est décédée vendredi, à Paris, à l’âge de 79 ans. De son vrai nom Fatma-Zohra Imalhayène, l’écrivaine est née le 30 juin 1936 à Cherchell dans la wilaya de Tipaza.
L’écrivaine, qui a professé l’écriture depuis plus de 50 ans, a publié son premier roman « La soif » en 1957. Lauréate d’une quinzaine de prix internationaux dont l’International Literary Neustadt Prize (Etats-Unis-1996), le Prix de la Paix des libraires allemands (Francfort-2000), et le Prix international Pablo Neruda (Italie-2005), Assia Djebar a écrit également pour le théâtre et réalisé plusieurs films pour le cinéma.
Considérée comme une des auteures les plus célèbres et plus influentes du Maghreb et du monde francophone, elle a été élue en 2005 à l’Académie française.
Les œuvres d’Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Parmi celles-ci, l’on peut citer :
• La Soif, roman (1957)
• Les Impatients, roman (1958)
• Les Enfants du Nouveau Monde, roman (1962)
• Les Alouettes naïves, roman (1967)
• Poèmes pour l’Algérie heureuse, poésie (1969)
• Rouge l’aube, théâtre (1969)
• Femmes d’Alger dans leur appartement, nouvelles (1980)
• L’Amour, la fantasia, roman (1985)
• Ombre sultane, roman (1987)
• Loin de Médine, roman (1991)
• Vaste est la prison, roman (1995)
• Le Blanc de l’Algérie, récit (1996)
• Oran, langue morte, nouvelles (1997)
• Ces voix qui m’assiègent: En marge de ma francophonie, essai (1999)
• La Femme sans sépulture, roman (2002)
• La Disparition de la langue française, roman (2003)
• Nulle part dans la maison de mon père, roman (2007)
Assia Djebbar sera inhumée, conformément à sa volonté, dans son village natal de Cherchell.