Depuis l’année 2000, la qualité des relations entre l’Algérie et l’UNESCO s’est traduite par des visites de très haut niveau :
Visite, le 05 avril 2005 à l’UNESCO, de Monsieur le Président de la République, pour participer à la Conférence Internationale sur « Le dialogue entre les civilisations : un facteur de paix et de progrès pour l’humanité ».
2018 : Visite de Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères à l’UNESCO à l’occasion de la 204e session du Conseil exécutif.
2018 : Visite de Monsieur le Ministre de la Culture à l’UNESCO en qualité d’invité d’honneur de la semaine africaine.
2019 : Visite de Monsieur le Ministre de la Culture à l’UNESCO à l’occasion de la tenue du forum des Ministres de la Culture des Etats membres de l’UNESCO.
Le Directeur Général de l’UNESCO a effectué plusieurs visites en Algérie :
La coopération de l’Algérie avec l’UNESCO est articulée autour des axes suivants :
Ce volet est principalement régi par deux instruments de coopération :
Un 2e protocole de coopération a été signé entre l’Algérie et l’UNESCO portant sur la deuxième phase du programme d’appui à la réforme du système éducatif algérien (PAREII) sur la période 2007-2009
Ce document vise notamment à encourager la sensibilisation, à travers l’enseignement, aux questions de l’environnement en milieu scolaire, la création d’une université mondiale du développement durable ainsi que la mise en place d’un réseau euro-méditerranéen dans ce domaine.
L’Algérie bénéficie de l’assistance et de l’expertise de l’UNESCO dans le domaine de la préservation, la restauration et la mise en valeur de monuments historiques, culturels ou de sites naturels ainsi que la valorisation du patrimoine culturel immatériel algérien.
Cette coopération s’est concrétisée par des projets tels que :
Dans le contexte du développement durable du sud algérien et des pays riverains du Sahara, l’UNESCO, en collaboration avec le PNUD, a initié un projet dénommé « Les routes des Ksour ».
Cette initiative regroupe huit pays : l’Algérie, l’Egypte, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Soudan, le Tchad et la Tunisie. Elle s’inscrit ans le cadre de la Déclaration du Millénaire, incitant les agences du système des Nations Unies à contribuer de façon prioritaire à la lutte contre la pauvreté et l’extrême pauvreté. Les Ministères algériens de la Culture, du Tourisme et celui de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement sont les principaux concernés par ce projet. La société civile est également partie prenante de cette initiative de développement.
L’objectif de ce projet est de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel du Sahara par la promotion du tourisme culturel en vue d’un développement durable de la région. Il vise entre autre à réhabiliter au sein des Ksour des maisons traditionnelles, publiques ou privées, pouvant être réaménagées en hébergement touristique autour desquels de véritables synergies d’actions de création d’emplois et de sensibilisation au patrimoine seront encouragées.
Dans ce cadre, l’Algérie bénéficie de l’assistance et de l’expertise de l’UNESCO pour la préservation et la mise en valeur de plusieurs joyaux de son héritage culturel, historique et naturel. Ainsi, l’Organisation apporte un appui à l’action de l’Etat algérien dans la réhabilitation et la promotion de sites aussi prestigieux que celui de la Casbah d’Alger, de Tipasa ou de la Vallée du M’Zab, classés sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
La coopération en matière de patrimoine est porteuse de perspectives de développement durable au profit des populations locales. En effet, elle permet de créer une dynamique d’appropriation des vestiges historiques par ces populations, en offrant notamment des opportunités de création d’emplois. Cette coopération contribue à promouvoir l’économie locale en encourageant les petits métiers et artisanats mettant ainsi le patrimoine au service du développement d’une ville ou d’une région.
L’Algérie a ratifié en 1974 la Convention du Patrimoine Mondial de 1972 et a été membres du Comité du Patrimoine Mondial de 1978 à 1980, de 1983 à 1989 et de 2011 à 2015.
A ce jour, sept sites algériens figurent sur la liste prestigieuse du Patrimoine Mondial. de l’UNESCO, ce qui leur confère une réputation internationale assurant ainsi leur promotion.
Il s’agit en l’occurrence des monuments et sites suivants :
– La Kalaa des Beni Hammad, classée en 1980
– Le Tassili n’Ajjer.
– Djemila.
– Timgad.
– Tipasa.
– La Vallée du M’Zab.
– La Casbah d’Alger.
S’agissant de la liste indicative, notre pays a l’intention de proposer pour inscription six biens :
La première réunion extraordinaire du Conseil consultatif scientifique et technique (STAB) de la Convention de 2001, que préside notre pays, a eu lieu à Alger le 28 octobre 2019.
M.Toufik Hamoum, archéologue et ancien Directeur général du Centre National de Recherche en Archéologie (CNRA), a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans au Conseil Consultatif Scientifique et Technique (STAB) de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique à l’occasion de la tenue, du 7 au 9 juin 2021,de la 8e session de la Conférence des États parties à ladite Convention.
Plus d’informations sur le site du Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO [ accéder au site web du WHC ]
L’Algérie compte actuellement une cinquantaine de musées dans la plupart des grandes villes.
Le patrimoine culturel ainsi que les diverses formes d’expressions artistiques sont mis en valeur et diffusés en direction de toutes les catégories de publics par l’intermédiaire des musées.
Notre pays est représenté au sein du Conseil International des Musées (ICOM) qui coordonne, en étroite collaboration avec l’UNESCO, la coopération internationale dans le domaine des musées.
Voir : [ Liste des principaux musées en Algérie ]
Voir : [site web ICOM]
Dans le domaine des sciences, l’Algérie poursuit une coopération renforcée avec l’UNESCO, à travers le :
– Au titre du premier volet, notre pays, en collaboration avec le PHI et le Ministère italien de l’Environnement et du Territoire, a initié un projet sur la réutilisation des eaux usées épurées dans l’agriculture dans le bassin versant du lac Reghaia et la station d’Epuration de Constantine.
– Au titre du deuxième volet, notre pays compte sept Chaires :
Signalons que le Programme Chaires UNESCO vise à travers la mise en réseaux d’universités et de centres de recherches, à renforcer les capacités endogènes de formation et de recherche dans les pays en développement et à faciliter le partage des connaissances.
Au titre du troisième volet, le Programme sur l’Homme et la Biosphère œuvre à la conservation des écosystèmes et de leur biodiversité à travers l’utilisation durable des ressources naturelles au profit des communautés locales.
Huit sites naturels algériens sont inscrits comme réserves de biosphère par l’UNESCO. Il s’agit des parcs nationaux suivants:
Dans le cadre de la coopération scientifique, le Ministère algérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est également associé à l’UNESCO dans un projet d’université virtuelle, dénommé campus virtuel Avicenne. Ce projet, lancé en 2003, regroupe 15 pays méditerranéens. Il vise, en utilisant les nouvelles technologies d’Information et de Communication, à améliorer la formation des formateurs aux niveaux national et régional ainsi qu’il produit des cours dispensés à distance à travers l’Internet, réduisant ainsi les coûts de formation en élargissant l’accès à des milliers d’étudiants.
En septembre 2005, plus de 7500 étudiants utilisaient le réseau Avicenne. Le projet ambitionne d’atteindre les 140.000 étudiants. Le campus Avicenne bénéficie de l’appui de la Commission européenne. L’Union Africaine s’intéresse également à ce projet.
Le Professeur Mostefa Khiati, Président de la Fondation pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche (FOREM) a été désigné en mars 2020 par Mme la Directrice générale de l’UNESCO, membre du Comité International de Bioéthique (CIB).
Voir : [ site du réseau Avicenne ]
Pour d’autres informations: [ accéder au site web de l’UNESCO ]
Dans le cadre des compétences de l’UNESCO, l’Algérie a contribué activement et substantiellement aux activités de cette Organisation par notamment :
L’Algérie a ratifié en 2004 la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 et a été membre de son Comité de 2006 à 2008 et de 2014 à 2018.
Lors de la Première Assemblée Générale des Etats Parties de la Convention sur la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de 2003, tenue les 28 et 29 juin 2006 au siège de l’UNESCO, l’Algérie a été élue Président de cette instance pour un mandat de quatre ans.
Notre pays a, également, organisé à Alger, le 18 et 19 Novembre 2006, la Première réunion du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la Convention de 2003.
Plus de 60 Etats ainsi que des ONG activant dans le domaine du patrimoine, ont participé à cet important événement de dimension internationale.
L’Algérie, qui a présidé le Comité Intergouvernemental d’experts chargés de l’élaboration de cet instrument juridique international, a confirmé ainsi son rôle de premier plan dans la mise en place d’outils et de mécanismes visant la préservation et la promotion du patrimoine culturel immatériel.
Sept éléments ont été inscrits sur la liste du patrimoine immatériel :
Trois candidatures sont en cours d’examen pour une possible inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Il s’agit :
Une candidature est en attente et concerne les savoirs et savoir-faire liés à la distillation de l’eau de rose et de l’eau de fleur de bigaradier par les citadines de Constantine (Tectar).
Un centre de catégorie 2 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF) a été créé en 2014 à Alger. Ce centre qui travaille sous l’égide de l’UNESCO, contribue à implanter les programmes de l’Organisation par un renforcement de capacités et l’échange d’information dans les domaines qui touchent au patrimoine culturel immatériel.
Les 2 et 3 septembre 2019, le Centre régional pour la Sauvegarde du Patrimoine Immatériel en Afrique a organisé, à Alger, en collaboration avec l’UNESCO la 7ème réunion annuelle des centres de catégorie 2 actifs dans le domaine du patrimoine culturel immatériel.
Il a également organisé un atelier de formation pour formateurs afin de renforcer le réseau mondial des facilitateurs de l’UNESCO en Afrique, du 9 au 13 juillet 2019.
L’Algérie a bénéficié de l’aide de l’Agence suédoise internationale pour le développement de la coopération (SIDA II), pour la mise en œuvre du projet « repenser les politiques culturelles pour la promotion des libérés fondamentales et la diversité des expressions culturelles.
Elle a également soumis début novembre 2020 son premier rapport périodique quadriennal (RPQ) relatif à la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
L’Algérie a participé activement à la 30ème session du Comité du Patrimoine Mondial, en Juillet 2006, à Vilnius (Lituanie) pour présenter la politique et les moyens de sauvegarde de son patrimoine.
L’Algérie participe au Programme Mémoire du Monde de l’UNESCO et a inscrit en 2017 le manuscrit intitulé « Al Mustamlah Min Kitab Al Takmila » de l’imam El Dhahabi.
L’Algérie a ratifié la Convention Internationale contre le dopage dans le sport de 2005, témoignant ainsi de son attachement aux principes qui garantissent à tous les sportifs un cadre d’activité sain, honnête et équitable conformément aux valeurs morales et éthiques sur lesquelles doit reposer la pratique sportive.