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DROITS DE L’HOMME: LES AVANCÉES REALISEES PAR L’ALGÉRIE MISES EN AVANT A GENÈVE

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Les avancées réalisées par l’Algérie en matière de promotion et de protection des droits de l’homme ont été évoquées par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Noureddine Ayadi, lors de la 37e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui se tient mercredi à Genève.

« L’exercice d’évaluation des avancées réalisées en matière de promotion et de protection des droits de l’homme et des défis auxquels chacun de nos pays est confronté, m’amène à évoquer les avancées réalisées par l’Algérie, qui comme vous le savez a honoré son engagement en présentant, en mai dernier, son troisième rapport devant le mécanisme d’examen par les pairs : l’UPR », a indiqué M. Ayadi, qui dirige la délégation algérienne aux travaux de cette session qui a débuté lundi dernier.

Il a affirmé que « cet exercice a été productif puisqu’il nous a permis, de faire le point sur les engagements contractés lors de notre second passage en 2012 », ajoutant que « les engagements ont été dans leur très grande majorité acceptées et l’Algérie s’emploie, à travers l’approfondissement du processus démocratique, à la réalisation de toutes les recommandations, à l’exception de celles qui, clairement, ne sont pas en phase avec la Constitution du pays, avec les choix souverains du peuple algérien ou avec les valeurs de la société algérienne ».

« Pour l’heure, nous poursuivons la réforme législative consécutive à la révision constitutionnelle, en vue d’adapter notre arsenal juridique portant sur les libertés d’association, de réunion, de manifestation, d’opinion et d’expression, de démocratie participative ainsi que sur la gouvernance locale à travers des amendements aux codes de la commune et de la wilaya », a-t-il dit.

Il a affirmé que des consultations élargies, impliquant tous les acteurs y compris la société civile, ont permis la mise en œuvre des textes d’application de la révision constitutionnelle de février 2016 et ont permis l’adoption de plusieurs lois.

Il s’agit, a-t-il cité, de la loi portant organisation et fonctionnement des deux chambres du Parlement et de leur relation avec le Gouvernement, de la loi organique relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections, de la loi portant régime électoral, de la loi instituant le Conseil national des droits de l’homme et la loi amendant le code de procédure pénal et le Code pénal : double degré de juridiction, peines de substitution, empreinte génétique.

Le diplomate algérien a indiqué avoir évoqué ces textes, à titre indicatif, pour souligner « l’irréversibilité du processus démocratique, de l’option pluraliste et de la démarche participative que l’Etat mène, sous l’impulsion du Président Bouteflika ».

« C’est dans le même esprit que le pays a enregistré des avancées décisives en matière de réappropriation, par le peuple algérien, d’une partie de son identité nationale en inscrivant dans la Constitution la langue Tamazight comme langue nationale, puis récemment comme langue officielle, tout en consacrant Yannayer, premier jour du calendrier amazigh, première décision du genre dans notre région d’appartenance culturelle et civilisationnelle et mettant ainsi en relief tout à la fois la diversité et la richesse de son patrimoine millénaire », a-t-il ajouté.

M. Ayadi a déclaré que « toutes ces initiatives s’inscrivent en droite ligne des engagements figurant au programme du Président de la République, programme qui a pour objectif, d’une part, le rétablissement de la paix, de la sécurité et de la concorde civile, après une décennie de violence terroriste et, d’autre part, la relance de l’économie sur une base assainie ».

« L’offre de paix et la politique de réconciliation nationale ont été le catalyseur de cette démarche qui a produit des résultats tangibles et permis le retour de la paix civile », a-t-il poursuivi.

Il a expliqué que « cette démarche d’apaisement est accompagnée et confortée par une politique de dé-radicalisation et de prévention de l’extrémisme violent « se caractérisant par notamment le renforcement de l’expression démocratique, la réappropriation de l’espace religieux, la formation des hommes de cultes aux référents nationaux et au discours de tolérance et la réforme de l’école, son interaction avec les valeurs de la République et de la citoyenneté, la refonte des livres et des contenus pédagogiques et l’ouverture sur l’universel ».

« La promotion du rôle de la femme dans les institutions élues et la lutte contre toutes les formes de discriminations dont elle peut faire l’objet, l’emploi des jeunes à travers des dispositifs d’aide et de facilité d’accès au crédit bonifié, les facilitations et l’encouragement de l’investissement dans la sphère médiatique et la valorisation de la diversité culturelle et la promotion des festivals et des activités artistiques » figurent aussi dans cette démarche d’apaisement, a-t-il ajouté.

Il a estimé que « cette politique, innovante et hautement salutaire, a grandement contribué au rétrécissement des espaces de la propagande djihadiste qui ne trouve plus d’écho auprès de la jeunesse algérienne ».

« Le vivre ensemble en paix, qui est la matrice de la politique de la réconciliation nationale, a eu un prolongement au plan international puisqu’à l’initiative de mon pays, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté par consensus, le 8 Décembre 2017, le projet de résolution proclamant le 16 Mai : journée internationale du vivre ensemble en paix », a rappelé le SG du ministère des Affaires étrangères.

Source/APS

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