LE CHANTEUR DJAMEL ALLAM EST DÉCÉDÉ
Le chanteur Djamel Allam est décédé samedi après-midi dans un hôpital à Paris suite à une longue maladie.
Le défunt a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia au lendemain de l’indépendance, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger.
En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française à l’image de Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.
En 1973, il sort son premier album « mara-d youghal » (Quand il reviendra), un de ses célèbres tubes qui sera largement plébiscité par les médias et le public.
Suivront d’autres albums dont « les rêves du vent » en 1978, « Si Slimane » en 1981 et quatre plus tard « Salimo ».
En 2001, avec la complicité du compositeur Safi Boutella, il sort « Gouraya », autre album qui a rencontré un franc succès en Algérie et en France, notamment.
Il s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.
Pour célébrer les 40 ans de carrière de Djamal Allam, l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda), avait organisé en novembre dernier à Béjaia, sa vile natale,un gala en hommage au chanteur, malade, mais qui était présent malgré de « sérieux » problèmes de santé.
De grands noms de la chanson kabyle comme Boudjemâa Agraw et Brahim Tayeb ont déroulé une partie de son riche répertoire, décliné à l’occasion en présence de l’artiste, icône de la culture algérienne.
Dans le cinéma, Djamel Allam a réalisé « Banc public », un court métrage sorti en 2012 et couronné de plusieurs distinctions en Algérie.