Sahara occidental: les violations du cessez-le-feu, une transgression des engagements de l’ONU
ALGER- Le Parlement algérien a rendu public lundi un communiqué sur la situation prévalant au Sahara occidental dans lequel il a qualifié la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de « transgression des engagements de règlement de la cause sahraouie dans le cadre de l’ONU ».
Dans ce cadre, le parlement algérien a dit suivre « avec vive inquiétude les derniers développements survenus dans le Sahara Occidental, suite aux violations marocaines de l’Accord de cessez-le-feu (conclu en 1991) et de l’Accord militaire (n 1), signés par le Maroc et le Front Polisario sous l’égide de l’ONU ».
Affirmant que ces violations étaient une transgression « des engagements de règlement de la cause sahraouie dans le cadre de l’ONU, de ses décisions et résolutions y afférentes », le Parlement algérien a rappelé la nécessité de permettra à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso, résolution 690 du 29 avril 1991) d’exercer sa mission principale, à savoir l’organisation, dans les plus brefs délais, d’un référendum d’auto-détermination libre et transparent à même de permettre au peuple sahraoui de disposer de son avenir sur sa propre terre et de faire prévaloir son droit inaliénable à l’autodétermination.
« Selon l’ensemble des résolutions, des décisions et des rapports de l’ONU, notamment la résolution du Conseil de sécurité N 2548 du 30 octobre 2020 ainsi que le rapport du SG de l’ONU sur la situation au Sahara Occidental du 23 septembre 2020, le conflit au Sahara Occidental repose sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination en toute démocratie comme stipulé dans la charte de l’ONU et la résolution 1514 de l’AG de l’ONU du 14 décembre 1960 », a encore rappelé le Parlement.
« Toute tentative d’occulter la vérité sur l’avenir de cette question en suspens » constitue une flagrante violation des principes relatifs à cette cause, qui est d’abord une question de décolonisation, a ajouté la même source.
A cet égard, le Parlement algérien met l’accent sur « l’importance pour les institutions arabes d’action commune de mettre de côté les différends arabo-arabes, d’autant que la question sahraouie est une cause inscrite à l’agenda onusien ».
« Nous devons tous maintenir le consensus et le rapprochement entre les Parlements arabes afin de réaliser les aspirations de nos peuples notamment en cette conjoncture délicate », a conclu le communiqué.
Source APS