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8e session du Conseil d’Association Algérie- UE L’Algérie satisfaite de l’approfondissement du dialogue et de la concertation avec l’UE

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L’Algérie a affiché, mardi 13 mai 2014 à Bruxelles, sa satisfaction de l’approfondissement du dialogue et de la concertation avec l’Union européenne (UE) sur les questions d’actualité d’intérêt commun.

L’Algérie a noté « avec satisfaction l’approfondissement du dialogue et de la concertation avec l’UE sur les questions d’actualité d’intérêt commun à promouvoir dans le cadre du Sous-comité  (Dialogue Politique, Sécurité et Droits de l’Homme) et dans d’autres fora », selon la déclaration de la délégation algérienne lors de la 8ème session du Conseil d’association Algérie-UE.

Pour l’Algérie, cette session vient attester, une nouvelle fois, de « la volonté des deux parties de renforcer davantage leurs relations de coopération et de partenariat et de leur engagement irréversible en faveur d’un plus grand rapprochement et d’une prise en charge solidaire de leurs attentes et intérêts ».

L’Algérie a également affirmé que les compromis auxquels ont abouti les deux partenaires sur la révision du démantèlement tarifaire et tout récemment sur l’extension provisoire des préférences tarifaires à la Croatie sont « l’expression claire d’une approche qui se veut à la fois objective et solidaire qu’il conviendra d’adopter dans sa mise en œuvre ».

S’agissant, en outre, de la mise en œuvre des différentes dispositions de l’accord d’association avec l’UE, l’Algérie a mis l’accent sur le fait que cette mise en œuvre « devra prendre en compte les besoins et les intérêts des deux parties’’.

Ainsi, l’Algérie « souhaite vivement que l’appui de l’UE à la diversification de son économie (à) se traduise dans les faits au moyen d’une implication plus soutenue de l’UE dans les différents Programmes de coopération et l’ouverture de son marché aux produits algériens en guise de soutien à certaines industries naissantes en Algérie ».

L’accompagnement et l’appui concrets de l’UE est, à cet égard, « plus que jamais nécessaire » au moyen des différents programmes de coopération sectoriels et des IDE productifs en plus de l’appui à certaines industries naissantes à travers l’ouverture du marché européen aux produits industriels et agricoles algériens.

 

PEV : l’Algérie salue l’avancée dans l’élaboration du plan d’action

Sur un autre volet, l’Algérie a réitéré sa demande à l’UE de l’accompagner et de l’appuyer dans sa quête d’accession à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) conformément à l’engagement pris dans l’Accord d’association.

A cet égard, elle a estimé qu’un accord bilatéral avec l’UE « devrait considérablement faciliter l’adhésion de l’Algérie à cette organisation.

L’Algérie a également jugé « encourageante et positive » la position de l’UE lors des dernières réunions de Bruxelles et de Genève sur l’accession de l’Algérie à l’OMC et souhaite qu’elle « soit confortée à l’occasion des prochains rounds de négociations ».

Evoquant, dans le même ordre d’idées, la politique européenne de voisinage (PEV), la partie algérienne qui a participé au processus de sa révision, s’est félicitée du travail accompli jusque-là par les deux parties pour l’élaboration

du plan d’action de ce nouvel instrument de coopération qui doit apporter une valeur ajoutée dans des domaines prioritaires qui présentent un intérêt particulier pour l’Algérie et son programme de réformes politiques et économiques ainsi qu’à promouvoir le dialogue et les relations de coopération bilatérale.

Elle a affiché son souhait pour que ce plan d’action soit un nouvel instrument au service d’un partenariat gagnant-gagnant dans des domaines prioritaires précis où l’Algérie cherche à consolider ses capacités, à se rapprocher de l’acquis communautaire et à valoriser ses avantages comparatifs avec l’UE.

Au plan politique, l’Algérie, « fidèle aux engagements pris par le président de la République », poursuit de manière sereine et en dépit d’un contexte régional en mutation, « le processus irréversible d’enracinement de la démocratie pluraliste et de l’Etat de droit à travers notamment l’adoption d’une loi sur l’audiovisuel qui permet une ouverture de ce secteur à l’investissement privé ».

L’Etat algérien « n’a, d’ailleurs, pas attendu l’entrée en vigueur de cette loi pour ouvrir l’audiovisuel au privé en autorisant, à titre provisoire, des chaines privées algériennes », a relevé l’Algérie dans sa déclaration.

Sur le volet des droits de l’Homme, la réélection de l’Algérie au Conseil des droits de l’Homme pour la période 2014-2016, est « l’illustration parfaite de son engagement total et irréversible en faveur de la promotion des droits humains »,  a souligné l’Algérie dans sa déclaration, ajoutant que la prochaine révision constitutionnelle « devra ancrer davantage cette volonté des autorités algériennes de faire de la question de la promotion des droits de l’homme, qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux, une préoccupation majeure et permanente ».

Sur la question des personnes disparues au cours de la tragédie nationale, et « en dépit de sa complexité et des souffrances qu’elle continue de provoquer », l’Etat algérien « continuera d’œuvrer inlassablement, dans le cadre de la loi, et par tous les moyens possibles, en vue de régler de manière définitive ce problème et n’acceptera, en aucune manière, que cette question, profondément humaine, fasse l’objet d’une quelconque manipulation ou instrumentalisation politiques ».

En outre, l’Algérie, est « plus que jamais convaincue que le terrorisme ne peut être combattu efficacement qu’à travers une prise en charge solidaire de ce fléau par la communauté internationale ».

A cet égard, elle n’a eu de cesse de plaider en faveur de l’adoption d’une convention internationale sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, considérant que la criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes, est « un moyen efficace de lutte contre cette menace mondiale et souhaite que l’UE apporte son appui aux efforts de l’Algérie dans ce domaine ».

L’Algérie a, d’autre part, évoqué  « l’impasse » dans laquelle se trouve, une nouvelle fois, le processus de paix israélo-palestinien en raison de « l’attitude israélienne hostile à toute initiative visant la relance de ce processus sur des bases sérieuses en vue d’un règlement juste et définitif de ce conflit ».

De même, l’Algérie, qui a salué l’obtention par l’autorité palestinienne du statut d’Etat non membre à l’ONU, « appuiera pleinement la démarche palestinienne visant à adhérer aux instruments et autres organisations internationales en vertu de son nouveau statut ».

Concernant la situation en Syrie, l’Algérie a affirmé que ce conflit continue de « susciter la vive préoccupation de la communauté internationale et son enlisement risque de rendre plus difficile la recherche d’une solution ».

D’autre part, l’UPM (Union pour la Méditerranée) est considérée par l’Algérie comme étant « un cadre utile de concertation et de coopération orienté sur les projets labélisés à mettre en £uvre sur la base de la règle de la géométrie variable ».

Elle a émis le souhait que les projets labélisés « puissent être concrétisés dans l’intérêt de tous ses Etats membres ».

Enfin, l’Algérie, qui s’est félicitée de la tenue de cette huitième session du Conseil d’association, a rappelé l’importance qu’elle attache à « la régularité de la tenue  des sessions dudit Conseil afin d’assurer un suivi et une évaluation adéquats de l’évolution des relations bilatérales dans tous les domaines ».

 

Source/APS

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