République Algérienne Démocratique et Populaire

Ambassade d'Algérie en France

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Activités de la Délégation

Visites de très haut niveau

Depuis l’année 2000, la qualité des relations entre l’Algérie et l’UNESCO s’est traduite par des visites de très haut niveau :

Visite, le 05 avril 2005 à l’UNESCO, de Monsieur le Président de la République, pour participer à la Conférence Internationale sur « Le dialogue entre les civilisations : un facteur de paix et de progrès pour l’humanité ».

2018 : Visite de Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères à l’UNESCO à l’occasion de la 204e session du Conseil exécutif.

2018 : Visite de Monsieur le Ministre de la Culture à l’UNESCO en qualité d’invité d’honneur de la semaine africaine.

2019 : Visite de Monsieur le Ministre de la Culture à l’UNESCO à l’occasion de la tenue du forum des Ministres de la Culture des Etats membres de l’UNESCO.

Le Directeur Général de l’UNESCO a effectué plusieurs visites en Algérie :

  • 2001 : visite de travail, du 24 au 27 février 2001, à l’issue de laquelle l’UNESCO a apporté son soutien à la Réforme du système éducatif algérien.
  • 2002 : participation à la « Conférence Internationale pour le lancement et la mise en œuvre du Plan National d’Action pour l’environnement et le développement durable
    », tenue à Alger les 16 et 17 juin 2002.
    A l’occasion de cette visite, un Aide mémoire de coopération a été signé entre l’Algérie et l’UNESCO visant à la sensibilisation des élèves et étudiants aux questions de
    l’environnement.
  • 2005 : participation aux travaux de la Deuxième rencontre des Ministres Africains de l’Education (MINDAF II), tenue à Alger du 8 au 11 avril 2005.
    Cette réunion, qui a regroupé trente-huit Ministres de l’Education du continent, s’inscrit dans le cadre du suivi de la Décennie de l’Education pour l’Afrique et de l’action du NEPAD dans ce domaine.
  • 2006 : participation du Directeur Général à la Première réunion du Comité Intergouvernemental de sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel qui s’est tenue à Alger les 18 et 19 Novembre 2006.
  • 2012 : Visite officielle à Alger de Mme la DG de l’UNESCO.
  • 2015: Visite à Alger et Constantine de Mme la DG de l’UNESCO dans le cadre respectivement de la cérémonie nationale de lancement de l’année internationale de la lumière et de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe »

Axes de coopération

La coopération de l’Algérie avec l’UNESCO est articulée autour des axes suivants :

1- Education :

Ce volet est principalement régi par deux instruments de coopération :

  • A    L’Accord portant sur le Programme d’Appui à la Réforme du Système Educatif Algérien (PARE), signé en 2003, entre le Ministre algérien de l’Education Nationale et le Directeur Général de l’UNESCO concerne les secteurs de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et celui de la formation professionnelle.

Un 2e protocole de coopération a été signé entre l’Algérie et l’UNESCO portant sur la deuxième phase du programme d’appui à la réforme du système éducatif algérien (PAREII) sur la période 2007-2009

  • B L’Aide-mémoire de coopération en matière d’environnement, signé le 16 juin 2002, entre le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement et l’UNESCO.

Ce document vise notamment à encourager la sensibilisation, à travers l’enseignement, aux questions de l’environnement en milieu scolaire, la création d’une université mondiale du développement durable ainsi que la mise en place d’un réseau euro-méditerranéen dans ce domaine.

  • C L’Algérie bénéficie également du Programme de participation de l’UNESCO à travers des requêtes de financement de projets.
  • D- L’Algérie participe activement aux travaux de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tient tous les deux ans à Paris. Elle y est représentée par son Ministre de l’Education nationale.
  • E- Le Prix UNESCO-Roi Sejong d’alphabétisation a été décerné en 2019 à l’Office National d’Alphabétisation et d’Enseignement pour Adultes pour sa stratégie nationale d’alphabétisation multilingue.
  • F- Trois villes algériennes (Alger, Adrar et Tlemcen) ont rejoint en 2020 le programme Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO.

2- Culture :

L’Algérie bénéficie de l’assistance et de l’expertise de l’UNESCO dans le domaine de la préservation, la restauration et la mise en valeur de monuments historiques, culturels ou de sites naturels ainsi que la valorisation du patrimoine culturel immatériel algérien.

Cette coopération s’est concrétisée par des projets tels que :

  • La route des Ksour

Dans le contexte du développement durable du sud algérien et des pays riverains du Sahara, l’UNESCO, en collaboration avec le PNUD, a initié un projet dénommé                                         « Les routes des Ksour ».

Cette initiative regroupe huit pays : l’Algérie, l’Egypte, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Soudan, le Tchad et la Tunisie. Elle s’inscrit ans le cadre de la Déclaration du Millénaire, incitant les agences du système des Nations Unies à contribuer de façon prioritaire à la lutte contre la pauvreté et l’extrême pauvreté. Les Ministères algériens de la Culture, du Tourisme et celui de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement sont les principaux concernés par ce projet. La société civile est également partie prenante de cette initiative de développement.

L’objectif de ce projet est de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel du Sahara par la promotion du tourisme culturel en vue d’un développement durable de la région. Il vise entre autre à réhabiliter au sein des Ksour des maisons traditionnelles, publiques ou privées, pouvant être réaménagées en hébergement touristique autour desquels de véritables synergies d’actions de création d’emplois et de sensibilisation au patrimoine seront encouragées.

  • La préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel

Dans ce cadre, l’Algérie bénéficie de l’assistance et de l’expertise de l’UNESCO pour la préservation et la mise en valeur de plusieurs joyaux de son héritage culturel, historique et naturel. Ainsi, l’Organisation apporte un appui à l’action de l’Etat algérien dans la réhabilitation et la promotion de sites aussi prestigieux que celui de la Casbah d’Alger, de Tipasa ou de la Vallée du M’Zab, classés sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

La coopération en matière de patrimoine est porteuse de perspectives de développement durable au profit des populations locales. En effet, elle permet de créer une dynamique d’appropriation des vestiges historiques par ces populations, en offrant notamment des opportunités de création d’emplois. Cette coopération contribue à promouvoir l’économie locale en encourageant les petits métiers et artisanats mettant ainsi le patrimoine au service du développement d’une ville ou d’une région.

  • Sites algériens classés sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO

L’Algérie a ratifié en 1974 la Convention du Patrimoine Mondial de 1972 et a été membres du Comité du Patrimoine Mondial de 1978 à 1980, de 1983 à 1989 et de 2011 à 2015.

A ce jour, sept sites algériens figurent sur la liste prestigieuse du Patrimoine Mondial. de l’UNESCO, ce qui leur confère une réputation internationale assurant ainsi leur promotion.

Il s’agit en l’occurrence des monuments et sites suivants :

– La Kalaa des Beni Hammad, classée en 1980

Classés en 1982 ;

– Le Tassili n’Ajjer.

– Djemila.

– Timgad.

– Tipasa.

Classés en 1992 ;

– La Vallée du M’Zab.

– La Casbah d’Alger.

S’agissant de la liste indicative, notre pays a l’intention de proposer pour inscription six biens :

  • Les mausolées royaux de Numidie, de la Mauritanie et les monuments funéraires pré-islamiques.
  • Les oasis à foggaras et les ksours du grand erg oriental.
  •  Nedroma et les traras.
  • Oued Souf.
  • Les sites, lieux et itinéraires augustiniens du Maghreb central.
  • Le Parc des Aurès avec les établissements oasiens des gorges du Rhoufi et d’El Kantara.

Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique

La première réunion extraordinaire du Conseil consultatif scientifique et technique (STAB) de la Convention de 2001, que préside notre pays, a eu lieu à Alger le 28 octobre 2019.

M.Toufik Hamoum, archéologue et ancien Directeur général du Centre National de Recherche en Archéologie (CNRA), a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans au Conseil Consultatif Scientifique et Technique (STAB) de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique à l’occasion de la tenue, du 7 au 9 juin 2021,de la 8e session de la Conférence des États parties à ladite Convention.

Plus d’informations sur le site du Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO [ accéder au site web du WHC ]

Musées

L’Algérie compte actuellement une cinquantaine de musées dans la plupart des grandes villes.

Le patrimoine culturel ainsi que les diverses formes d’expressions artistiques sont mis en valeur et diffusés en direction de toutes les catégories de publics par l’intermédiaire des musées.

Notre pays est représenté au sein du Conseil International des Musées (ICOM) qui coordonne, en étroite collaboration avec l’UNESCO, la coopération internationale dans le domaine des musées.

Voir : [ Liste des principaux musées en Algérie ]

Voir : [site web ICOM]

3 – Sciences

Dans le domaine des sciences, l’Algérie poursuit une coopération renforcée avec l’UNESCO, à travers le :

  • le Programme Hydrologique International (PHI)
  • le Programme Chaires UNESCO
  • le Programme l’Homme et la Biosphère (MAB)

– Au titre du premier volet, notre pays, en collaboration avec le PHI et le Ministère italien de l’Environnement et du Territoire, a initié un projet sur la réutilisation des eaux usées épurées dans l’agriculture dans le bassin versant du lac Reghaia et la station d’Epuration de Constantine.

– Au titre du deuxième volet, notre pays compte sept Chaires :

  • Droits de l’homme, université d’Oran ;
  • Gaz naturel, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedienne de Bab Ezzouar, Alger ;
  • Evaluation et prospective en éducation, Université de Constantine
  • Formation en post-graduation en prospective et gestion des zones côtières, Institut des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ISMAL) Bou Ismail.
  • Culture populaire, Université de Tlemcen.
  • Emir Abdelkader pour les droits de l’homme et la culture de la paix. Université d’Alger Benyoucef Benkhedda.
  • Droits de propriété intellectuelle « Droits d’auteur et droits voisins ».

Signalons que le Programme Chaires UNESCO vise à travers la mise en réseaux d’universités et de centres de recherches, à renforcer les capacités endogènes de formation et de recherche dans les pays en développement et à faciliter le partage des connaissances.

Au titre du troisième volet, le Programme sur l’Homme et la Biosphère œuvre à la conservation des écosystèmes et de leur biodiversité à travers l’utilisation durable des ressources naturelles au profit des communautés locales.

Huit sites naturels algériens sont inscrits comme réserves de biosphère par l’UNESCO. Il s’agit des parcs nationaux suivants:

  • Tassili, wilaya de Tamanrasset (1986)
  • El Kala, wilaya de El Tarf (1990)
  • Djurdjura, wilaya de Tizi Ouzou (1997)
  • Chréa, wilaya de Blida (2002)
  • Taza, wilaya de Jijel (2004)
  • Gouraya, wilaya de Bejaia (2004)
  • Belezma (2015)
  • Montagnes de Tlemcen (2016)

Dans le cadre de la coopération scientifique, le Ministère algérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est également associé à l’UNESCO dans un projet d’université virtuelle, dénommé campus virtuel Avicenne. Ce projet, lancé en 2003, regroupe 15 pays méditerranéens. Il vise, en utilisant les nouvelles technologies d’Information et de Communication, à améliorer la formation des formateurs aux niveaux national et régional ainsi qu’il produit des cours dispensés à distance à travers l’Internet, réduisant ainsi les coûts de formation en élargissant l’accès à des milliers d’étudiants.

En septembre 2005, plus de 7500 étudiants utilisaient le réseau Avicenne. Le projet ambitionne d’atteindre les 140.000 étudiants. Le campus Avicenne bénéficie de l’appui de la Commission européenne. L’Union Africaine s’intéresse également à ce projet.

Le Professeur Mostefa Khiati, Président de la Fondation pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche (FOREM) a été désigné en mars 2020 par Mme la Directrice générale de l’UNESCO, membre du Comité International de Bioéthique (CIB).

Voir : [ site du réseau Avicenne ]

Pour d’autres informations: [ accéder au site web de l’UNESCO ]

Activités phares de l’Algérie

Dans le cadre des compétences de l’UNESCO, l’Algérie a contribué activement et substantiellement aux activités de cette Organisation par notamment :

1-Dans le domaine culturel immatériel :

L’Algérie a ratifié en 2004 la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 et a été membre de son Comité de 2006 à 2008 et de 2014 à 2018.

Lors de la Première Assemblée Générale des Etats Parties de la Convention sur la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de 2003, tenue les 28 et 29 juin 2006 au siège de l’UNESCO, l’Algérie a été élue Président de cette instance pour un mandat de quatre ans.

Notre pays a, également, organisé à Alger, le 18 et 19 Novembre 2006, la Première réunion du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la Convention de 2003.

Plus de 60 Etats ainsi que des ONG activant dans le domaine du patrimoine, ont participé à cet important événement de dimension internationale.

L’Algérie, qui a présidé le Comité Intergouvernemental d’experts chargés de l’élaboration de cet instrument juridique international, a confirmé ainsi son rôle de premier plan dans la mise en place d’outils et de mécanismes visant la préservation et la promotion du patrimoine culturel immatériel.

Sept éléments ont été inscrits sur la liste du patrimoine immatériel :

  • 2018 : les savoirs et savoirs-faire des mesureurs d’eau des foggaras ou aiguadiers du Touat-Tidikelt.
  • 2015 : le Sbûa, pèlerinage annuel à la zawya Sidi Elm Hadj Belkacem, Gourara.
  • 2014 : le rituel et les cérémonies de la Sebaiba dans l’oasis de Djanet.
  • 2013 : le pèlerinage annuel au mausolée de Sidi Abdelkader ben Mohamed dit « Sidi Cheikh ».
  • 2013 les pratiques et savoirs liés à l’imzad des communautés touarègues de l’Algérie, du Mali et du Niger.
  • 2012 : les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen.
  • 2008 : l’Ahellil du Gouraya.

Trois candidatures sont en cours d’examen pour une possible inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Il s’agit :

  • du dossier multinational sur les arts de la calligraphie arabe soumis par 16 Etats arabes,
  • du dossier multinational sur les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du Couscous, présenté par l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie,
  • du dossier soumis par l’Algérie relatif au Raï, chant populaire d’Algérie.

Une candidature est en attente et concerne les savoirs et savoir-faire liés à la distillation de l’eau de rose et de l’eau de fleur de bigaradier par les citadines de Constantine (Tectar).

Un centre de catégorie 2 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF)  a été créé en 2014 à Alger. Ce centre qui travaille sous l’égide de l’UNESCO, contribue à implanter les programmes de l’Organisation par un renforcement de capacités et l’échange d’information dans les domaines qui touchent au patrimoine culturel immatériel.

Les 2 et 3 septembre 2019, le Centre régional pour la Sauvegarde du Patrimoine Immatériel en Afrique a organisé, à Alger, en collaboration avec l’UNESCO la 7ème réunion annuelle des centres de catégorie 2 actifs dans le domaine du patrimoine culturel immatériel.

Il a également organisé un atelier de formation pour formateurs afin de renforcer le réseau mondial des facilitateurs de l’UNESCO en Afrique, du 9 au 13 juillet 2019.

L’Algérie a bénéficié de l’aide de l’Agence suédoise internationale pour le développement de la coopération (SIDA II), pour la mise en œuvre du projet « repenser les politiques culturelles pour la promotion des libérés fondamentales et la diversité des expressions culturelles.

Elle a également soumis début novembre 2020 son premier rapport périodique quadriennal (RPQ) relatif à la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

2 -Dans le domaine du patrimoine culturel et naturel

L’Algérie a participé activement à la 30ème session du Comité du Patrimoine Mondial, en Juillet 2006, à Vilnius (Lituanie) pour présenter la politique et les moyens de sauvegarde de son patrimoine.

3-Dans le domaine du Patrimoine documentaire

L’Algérie participe au Programme Mémoire du Monde de l’UNESCO et a inscrit en 2017 le manuscrit intitulé « Al Mustamlah Min Kitab Al Takmila » de l’imam El Dhahabi.

4-Personnalités en relation avec les activités de l’UNESCO

  • Amine KOUIDER, le chœur et l’orchestre philarmonique international, artiste de l’UNESCO pour la paix.
  • Mme Ahlem Mosteghanemi, Artiste de l’UNESCO pour la paix.

 

5-Dans le domaine du sport :

L’Algérie a ratifié la Convention Internationale contre le dopage dans le sport de 2005, témoignant ainsi de son attachement aux principes qui garantissent à tous les sportifs un cadre d’activité sain, honnête et équitable conformément aux valeurs morales et éthiques sur lesquelles doit reposer la pratique sportive.

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