BILAN DE LA STRATEGIE DE PECHE 2012-2014 : PECHE ET RESSOURCES HALIEUTIQUES
Le bilan de la stratégie de pêche 2012-2014 est le prélude à une « bonne préparation » du plan quinquennal 2015-2019, a affirmé le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, le 30 mai 2014, à Tipasa.
« L’évaluation de cette feuille de route (stratégie de la pêche) revêt une importance capitale pour en cerner les insuffisances et consolider les points forts », a souligné le ministre à l’ouverture d’une rencontre nationale consacrée à la présentation du bilan de cette stratégie.
Le prochain plan quinquennal, qui verra la relance de projets d’envergure, servira de base, selon M. Ferroukhi, pour dégager les perspectives de développement du secteur, notamment l’aquaculture visant à garantir une offre de 30 % des produits de la pêche, pour combler le déficit accusé en la matière, sachant que « 80% des captures sont représentées par la sardine », a-t-il précisé.
S’exprimant sur la consistance du quinquennal 2010-2014 dans son secteur, le ministre a fait savoir que 98 % des 580 opérations portées à son indicatif concernent des équipements publics, tel que préconisé par le programme du Président de la République.
M. Ferroukhi a indiqué que l’accord de principe conclu en 2012, lors de la mise au point de la feuille de route du secteur, était de « contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire durable, ainsi qu’au développement de systèmes de production locaux sur la base de la mise en œuvre de cinq (5) axes principaux ».
Ces cinq axes consistent en la modernisation et l’intégration des filières de la pêche maritime, le développement de l’aquaculture, l’amélioration des conditions de vie des petits pêcheurs, l’adaptation des systèmes de formation et de coopération internationales aux besoins des professionnels, ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur, tant sur le plan national que local.
Dans le volet formation et recherche scientifique, le ministre a signalé que près de 4000 jeunes marins pêcheurs bénéficient, actuellement, d’une formation au titre du programme « classes spéciales » relevant du secteur, à l’échelle nationale, en vue de l’obtention de diplômes qualificatifs.