PROMOTION DE L’EMPLOI ET LUTTE CONTRE LE CHOMAGE, « OBJECTIFS STRATEGIQUES » DE LA POLITIQUE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT
La promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage constitueront l’un des « objectifs stratégiques » de la politique nationale de développement pour les années à venir, comme inscrits dans le plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République.
La poursuite de la lutte contre le chômage et la substitution progressive des emplois d’attente par des emplois durables sont au centre du plan d’action du gouvernement.
Dans ce cadre, les efforts des pouvoirs publics seront orientés vers la construction d’une « économie émergente diversifiée, créatrice d’emplois et de richesse, reposant sur une stratégie de performance et de développement durable, inclusif et équitable », selon le plan d’action du gouvernement.
A ce titre, il s’agit de « renforcer » l’investissement dans les secteurs créateurs d’emploi tels que l’agriculture, l’industrie, le tourisme et l’artisanat et de « favoriser » le développement de la petite et moyenne entreprise, en vue d’améliorer le taux de croissance annuelle et maintenir la tendance à la baisse du taux de chômage, notamment des jeunes et des diplômés.
En matière de promotion d’emploi salarié, le gouvernement s’engage pour la « rénovation » et l' »assouplissement » du dispositif actuel d’aide à l’insertion professionnelle par la mise en place d’un nouveau dispositif « plus cohérent » dans sa gestion, fondé sur une approche « résolument économique » du traitement du chômage.
Il s’engage, en outre, à poursuivre le programme de « modernisation » et de « renforcement » du service public de l’emploi en vue de favoriser, souligne-t-il, le rapprochement entre l’offre et la demande de l’emploi.
Selon le plan d’action du gouvernement, la gestion du marché de l’emploi sera revue dans le sens d’un « assouplissement » et d’une « simplification » des procédures et le recours aux technologies de l’information et de la communication.
Par ailleurs, concernant l’appui à la création d’activité, le gouvernement a inscrit dans son plan d’action le « maintien » et le « renforcement » des dispositifs d’appui à la création d’activité par les jeunes et les chômeurs promoteurs.
A ce titre, l’accent sera mis sur la simplification des procédures, le raccourcissement des délais de création et la facilitation de l’accès des micro-entrepreneurs au crédit bancaire.
Des mécanismes « incitatifs particuliers » seront accordés à la création d’activités par les jeunes diplômés notamment dans les activités fondées sur le savoir et les nouvelles technologies (start up), selon le document.
Quant aux relations de travail, le gouvernement veillera à l’adaptation du dispositif législatif en vigueur par rapport aux nouvelles situations induites par le développement économique et social du pays, notamment, entre autres, en ce qui concerne les sanctions relatives aux infractions à la législation du travail, la prise en charge des conflits collectifs de travail en termes de procédures et de délais à mettre en place, et la redéfinition du contenu du Salaire national minimum garanti (SNMG) avec un réaménagement profond de l’article 87 bis du code du travail.