DECES DE MAITRE FRANCIS JACOB, MILITANT DE LA CAUSE DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE
Maître Francis Jacob, militant des droits et libertés, qui s’est investi pour la cause de l’indépendance de l’Algérie ainsi que pour la cause sahraouie, est décédé à Paris à l’âge de 82 ans, suiteà une longue maladie, a indiqué dimanche le Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (CNASPS), dans un communiqué transmis à l’APS.
Très jeune, Maître Jacob s’est investi avec sincérité et conviction pour la cause de l’indépendance de l’Algérie. Il a ainsi fait partie du collectif des Avocats du Front de libération nationale (FLN).
Tiers-mondiste et internationaliste déterminé, Francis Jacob a été de tous les combats: contre la guerre au Vietnam, pour le triomphe de la révolution cubaine, surtout un engagement résolu contre la colonisation en Algérie et pour l’indépendance du peuple algérien, a indiqué le communiqué.
Le défunt a rendu l’âme en accompagnant jusqu’à son dernier souffle les Sahraouis dans leur juste lutte pour qu’ils puissent exercer leur droit à l’autodétermination et réaliser leur objectif de vivre libres et indépendants, a ajouté le texte.
L’avocat Francis Jacob qui fut l’un des dirigeants de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) était le premier président du Syndicat des avocats de France (SAF).
« Par la force de ses combats, il nous rappelle qu’il ne peut exister de société démocratique sans une défense infaillible des libertés », a écrit le président du SAF, Florian Borg, cité par des médias.
Le Président et les membres du CNASPS s’inclinent devant sa mémoire et rendent un hommage à sa droiture, à son abnégation et à son militantisme pragmatique et productif, lit-on dans le communiqué.
La cérémonie funèbre pour Francis Jacob se déroulera vendredi 22 mai au crématorium du Père-Lachaise à Paris, a précisé le communiqué du CNASPS.
Né à Strasbourg le 17 août 1930, Francis Jacob, avocat à Paris de 1964 à 2002, fut aussi membre du Parti communiste français et a présidé le Comité pour la démocratie au Paraguay (1985-1995) ainsi que l’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), rappelle le SAF.
Source/APS