La situation juridique, ainsi que le contexte social, économique mais aussi politique étant différent d’un pays à un autre, le rôle du Magistrat de Liaison aura une singularité particulière en fonction du pays d’accueil.
L’Algérie et la France étant convenues de mettre en place de part et d’autres des structures spécialisées en matière judiciaire, celle-ci ont pour objectif de renforcer la coopération institutionnelles t de développer la connaissance réciproque des systèmes en vigueur dan s les deux pays. Elles visent également à facilite concrètement la coopération et l’entraide judiciaire.
L’implantation du Magistrat de Liaison au sein de l’Ambassade permet une meilleure compréhension des institutions et systèmes judiciaires réciproques.
Cette entraide se définit comme suit :
- Contribuer au traitement des demandes d’entraide judiciaire en matière pénale, civile et commerciale ainsi que d’extradition ;
- Etablir des relations institutionnelles avec les acteurs juridiques. Sont concernées les écoles de la magistrature ; les écoles des greffes, les professions judiciaires, avocats, notaires, huissiers, mais aussi toutes juridictions concernés par les jumelages ;
- Faire connaître l’organisation et le fonctionnement du système judiciaire du pays et les réformes en cours ;
- Suivre l’évolution du droit positif du pays d’accueil ;
- Faciliter l’échange de la documentation spécialisée sur tous supports ;
- Préparer, en relation avec les administrations concernées les réunions bilatérales nécessaires au bon fonctionnement des relations judiciaires entre les deux pays.
Au-delà de ces activités « classiques », le Magistrat de Liaison se voit confier un certain nombre de missions par l’Ambassadeur ; rédaction de notes sur des thématiques juridiques, représentation de l’Ambassadeur sur des thématiques en lien avec la justice, ou encore contribution aux actions de l’Ambassade revêtant un caractère judiciaire.