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TABLE RONDE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT AU TCHAD: L’ALGERIE DISPOSEE A PRENDRE EN CHARGE LA REALISATION DE CERTAINES ETUDES DE FAISABILITE DE PROJETS

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L’Algérie est disposée à prendre en charge la réalisation de certaines études de faisabilité de projets retenus dans le Programme national de développement (PND) du Tchad, a affirmé jeudi à Paris le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

« L’Algérie reste fortement attachée au parachèvement de ces projets qui ont une incidence directe sur le désenclavement du Tchad et son développement. Elle est disposée à prendre en charge la réalisation de certaines études de faisabilité de projets retenus dans le Programme national de développement (PND) pour les cinq années à venir », a précisé le ministre des Affaires étrangères, en qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au cours de son intervention à la table-ronde sur le financement du développement au Tchad organisée jeudi et vendredi à Paris.

La réunion, qui se tient sous le haut patronage du président tchadien, M. Idriss Deby Itno, et à laquelle a pris part le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, vise à mobiliser les partenaires du Tchad autour de projets structurants consignés dans le PND et à développer les synergies à même de faciliter la diversification de l’économie tchadienne et lui permettre d’amorcer sa croissance dans différents secteurs.

M. Abdelkader Messahel a indiqué dans ce contexte que cette action de solidarité s’ajoutera à l’appui qu’apporte l’Algérie, depuis plus d’une décennie, au Tchad en matière de formation de ses étudiants contribuant ainsi au renforcement et au développement des ressources humaines dont a  tant besoin ce pays frère.

A ce titre, a-t-il ajouté,  « l’Algérie octroie annuellement plus d’une centaine de bourses d’études aux ressortissants tchadiens pour poursuivre leur formation en Algérie dans diverses filières », affirmant qu’elle reste « disposée » à poursuivre cet effort et à le « renforcer » davantage selon les besoins du Tchad et les capacités en la matière de l’Algérie.

Le chef de la diplomatie algérienne a tenu à préciser que l’Algérie considère que le développement socioéconomique constitue le socle de la sécurité et de la stabilité et représente, également, le moyen le plus efficient de lutte contre la violence extrémiste et la crise migratoire qui ont pris ces dernières années une dimension singulière.

Un tel développement doit, en conséquence, demeurer au centre des objectifs que se sont fixés les plans de redressement nationaux comme c’est le cas aujourd’hui au Tchad, à travers le PND et au coeur d’une solidarité internationale empruntant les voies d’un partenariat gagnant-gagnant.

Pour le ministre des Affaires étrangères, cette politique gagnerait à être consolidée par un effort d’intégration régionale visant à  renforcer les synergies fonctionnelles supranationales, faisant remarquer que dans le souci de mieux fructifier cet atout dont le rôle a été mis en valeur par le NEPAD, la mise en place de formules de partenariat avantageuses pour le parachèvement des projets de développement régionaux, dit structurants, à l’instar de la Route Transsaharienne, du gazoduc Alger-Lagos et de la dorsale transsaharienne à fibre optique,  serait vivement recommandée.

Il a indiqué que ces projets, conçus pour promouvoir les échanges et l’intégration entre les pays de la région, revêtent une importance stratégique compte tenu de leur impact certain sur la fructification des potentialités révélées au niveau des zones transfrontalières communes.

 

Source APS

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