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CELEBRATION DE LA JOURNEE DE LA DIPLOMATIE ALGERIENNE

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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a affirmé, dimanche 8 octobre 2017, que l’action diplomatique algérienne avait  connu un « saut qualitatif » suite à l’élection en 1999 du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a consacré les principes de la  diplomatie algérienne et lui a permis de recouvrir sa place comme un  partenaire fiable dans le règlement de toutes les questions territoriales et régionales.

S’exprimant au cours de la commémoration du 55e anniversaire de la  diplomatie algérienne, organisée au Centre International des Conférences (CIC) Abdellatif Rahal, M. Messahel qui présidait la cérémonie, a affirmé  que « l’action diplomatique algérienne a connu un saut qualitatif suite à  l’élection en 1999 du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika  qui a consacré les principes de la diplomatie algérienne, grâce à sa  sagesse, notamment après la mise en œuvre de la politique de la concorde  civile et de la réconciliation nationale qui a apaisé la situation interne et remis l’Algérie sur la voie de la paix, de la concorde civile et sociale  et de la croissance économique ».

Grâce à cette politique éclairée, « les acquis politiques se sont renforcés et la diplomatie algérienne a réussi à refaire entendre sa voix dans les fora internationaux et a recouvrit sa place de partenaire fiable dans le règlement des affaires territoriales et régionales », a ajouté le ministre.

L’Algérie a réussi, en dépit de la souffrance qu’elle a connue durant la période du terrorisme devant le silence et l’insouciance du monde, grâce à  « la sagesse de son président, la résistance de son peuple et de ses  institutions militaires et sécuritaire, à vaincre ce fléau alors que le  communauté internationale n’était pas encore consciente de la dangerosité de ce fléau sur la paix et la sécurité internationales, et a appelé à mettre en stratégie internationale inclusive pour combattre ce dangereux fléau, démanteler ses réseaux de soutien logistiques et assécher ses sources de financement », a rappelé M. Messahel.

C’est aussi grâce à cette expérience leader, poursuit le chef de la diplomatie algérienne, que l’Algérie était devenue « une référence internationale incontournable en terme de lutte contre le terrorisme et un exemple à suivre concernant la politique de la réconciliation nationale ».

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que la célébration de la Journée nationale de la diplomatie algérienne qui intervient chaque année le 8 octobre, date qui a vu l’Algérie hisser son drapeau à l’ONU, par le président défunt Ahmed Benbella, revêt une « importance capitale » car elle  est venu consacrer une lutte nationale ardue, dont les objectifs ont été définis par la révolution du  1er Novembre, qui a-t-il dit a placé l’action diplomatique comme base de soutien à la lutte armée et du recouvrement de la souveraineté nationale, devenant ainsi une source d’inspiration à ceux qui se sont engagés dans la lutte diplomatique, partant du sommet de Bandung jusqu’aux négociations d’Evian, et ce sans aucune formation préalable ayant toutefois pour seule référence, leur amour  pour leur patrie et leur foie en la justesse de sa cause ».

L’Algérie indépendante demeura attachée aux principes nobles ancrés par la guerre de la révolution nationale, et les a érigé en doctrine enracinée que les changements survenant sur la scène territoriale et internationale ne sauraient déstabiliser », a affirmé M. Messahel.

M. Messahel a rappelé, à cette occasion, le soutien apporté par l’Algérie à plusieurs peuples ainsi que ses contributions au règlement de plusieurs causes, à leur tête, son soutien au droit légitime de la cause palestinienne à l’émancipation et à l’édification de son état indépendant avec Al-Qods comme capitale, outre les efforts qu’elle fournit en faveur de la décolonisation de l’Afrique, à travers son soutien au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination par l’organisation d’un référendum supervisé par les Nations-Unis conformément à la légalité internationale et aux résolutions onusiennes y afférentes.

Parmi les étapes reluisantes de l’histoire de la diplomatie algérienne, M. Messahel en a évoqué quelques-unes, à l’instar de l’accueil par l’Algérie du 4e Sommet des pays non-alignés en septembre 1973 qui a réalisé, a-t-il dit, « un saut qualitatif » dans la lutte des pays en voie de développement  à travers la mise en place des premiers concepts pour la création d’un  ordre économique mondial juste qui prend en considération les droits et  intérêts de ces pays.

M. Messahel a également abordé certains succès de la diplomatie algérienne sous la direction de M. Abdelaziz Bouteflika, lors de sa présidence de la 29e Assemblée générale de l’ONU en 1974, par l’adoption de revendications  et la prise de deux décisions historiques, à savoir l’opportunité donnée  par le défunt président, Houari Boumediene, à Yasser Arafat se s’adresser aux dirigeants du monde, de la tribune des Nations-Unis et l’expulsion du représentant de l’Apartheid de l’Assemblée générale à cause des pratiques racistes de ce système.

Selon le même responsable, le nom de l’Algérie « s’est lié étroitement » aux démarches pacifiques visant à concrétiser la paix et régler les conflits par la voie du dialogue dans le respect de la souveraineté des pays et de leur unité territoriale, et la non-ingérence dans leurs affaires internes, ce qui lui a permis d’occuper « une place prestigieuse » au sein de la communauté internationale. En témoignent le  règlement du conflit frontalier opposant l’Irak à l’Iran en 1975, la fin de la crise des otages américains en 1981 et du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée en 2002, ainsi que la conclusion d’un accord de paix entre les parties inter-maliennes.

Aussi, l’Algérie n’a ménagé aucun effort en vue de parvenir à une solution politique dans le pays frère la Libye à travers le dialogue inclusif et la réconciliation, et poursuit toujours sou soutien aux efforts des Nations-Unis, en vue de trouver une solution politique durable à la crise, afin de préserver l’intégrité de son territoire et l’unité se son peuple.

Le Chef de la diplomatie algérienne a également évoqué le rôle leader de l’Algérie en termes de relance de l’Afrique, et dont le Sommet de l’Organisation de l’union africaine (OUA), tenu à Alger en 1999, « était un départ décisif pour l’Algérie dans les domaines de la politique, gouvernance, et développement durable ».

L’occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne se veut une étape pour se remémorer les diplomates algériens qui ont payé de leur vie en accomplissant leur noble mission, et qui demeurent, poursuit M. Messahel, un exemple à suivre pour les générations montantes.

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