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M. ABDELKADER MESSAHEL SOULIGNE A BRUXELLES LA NÉCESSITE DE RENFORCER LE DIALOGUE « FRANC ET OUVERT » ENTRE L’ALGÉRIE ET L’UE

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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a souligné, lundi à Bruxelles, la nécessité de renforcer le dialogue « franc et ouvert » entre  l’Algérie et l’Union européenne (UE) dans un cadre de « partenariat global », réitérant son invitation pour la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmstrom, à  visiter l’Algérie.

« Je suis heureux de réitérer l’invitation qui a été adressée à la  commissaire Malmstrom de visiter mon pays, mais également pour que ce dialogue franc et ouvert continue dans un cadre de partenariat global », a-t-il déclaré lors d’un point de presse commun avec la chef de la  diplomatie européenne, Federica Mogherini, à l’issue du 11ème Conseil  d’association Algérie-UE.

M.Messahel a assuré que la rencontre a été l’occasion d’expliquer au  partenaire européen le contexte ayant contraint le gouvernement algérien à  prendre une série de « mesures provisoires » pour réduire ses importations.

Le ministre s’est dit, à ce titre, « convaincu » que cet effort de dialogue  « aboutira à une meilleure compréhension et prise en charge des  préoccupations » des deux parties.

Evoquant les questions internationales et régionales d’intérêt commun, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que l’Algérie et l’UE « partagent les mêmes préoccupations et les mêmes objectifs » dans la région: œuvrer pour rétablir la paix et la stabilité dans la région et accompagner les acteurs des processus de paix au Mali et en Libye à « concrétiser les objectifs qu’ils se sont fixés ».

Le chef de la diplomatie algérienne a estimé, à ce propos, que l’Algérie et l’UE doivent poursuivre leur coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le phénomène de la radicalisation.

M.Messahel a annoncé, à ce titre, la tenue à Alger en octobre prochain de la deuxième session du dialogue informel de haut niveau en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme entre l’UE et l’Algérie.

Cette deuxième session sera précédée, en juillet, par une réunion au niveau des experts algériens et européens.

Réitérant l’attachement de l’Algérie à la coopération énergétique avec l’UE, le ministre a annoncé également la tenue, en novembre prochain, à Alger de la troisième session du comité sur l’énergie en vue de dynamiser le dialogue de haut niveau en la matière.

« La volonté existe de part et d’autre. Cette dynamique qui n’a jamais cessé va s’accélérer et nous allons faire en sorte que ce partenariat stratégique, que nous voulons tous, soit bien compris de part et d’autres  et bénéfique pour les deux parties », a-t-il conclu.

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, s’est félicitée,  de son côté, des « avancées » enregistrées dans « presque tous les domaines »  du partenariat Algérie-UE, relevant une « volonté commune » d’approfondir encore cette coopération.

« Au cours de l’année dernière, nos échanges et notre dialogue se sont intensifiés, tant sur les questions bilatérales que régionales. Notre partenariat progresse et se consolide, dans un esprit d’ouverture et de franchise qui caractérise les relations entre amis, donc aussi entre l’Union européenne et l’Algérie », a-t-elle affirmé.

Selon Mogherini, l’UE reste « engagée » à accompagner les réformes  politiques et économiques entreprises par les autorités algériennes. Nous avons discuté aujourd’hui de la façon la plus efficace possible dont  nous pouvons y parvenir, pour les deux parties », a-t-elle indiqué.

Elle a précisé, à ce titre, que la réforme du système de gouvernance  politique en Algérie « reste au cœur » du partenariat et bénéficie de l’appui de l’UE pour sa mise en œuvre, en particulier dans les domaines de la justice et de la démocratie participative.

La première responsable de la diplomatie européenne a réaffirmé la volonté  de l’UE à ce que « les mesures de régulation des échanges commerciaux soient prises dans le respect de l’Accord d’association ».

Elle a fait savoir, à ce titre, que l’Algérie et l’UE ont convenu de  finaliser leurs discussions à ce propos « dans les meilleurs délais et si  possible, avant la fin de l’année ».

Mogherini a affirmé, en outre, qu’elle « apprécie particulièrement le rôle de l’Algérie et du ministre (Abdelkader Messahel) personnellement sur ces dossiers (Mali et Libye) ».

Mogherini s’est félicitée également du dialogue stratégique de haut niveau lancé au mois d’octobre dernier, dans les domaines de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de la radicalisation.

« Les défis sécuritaires ne connaissent pas de frontières et nous sommes décidés à les affronter dans un esprit de coopération, pour le bénéfice de nos citoyens.

Nous avons des expériences et des informations à partager, et beaucoup de travail à faire ensemble », a-t-elle estimé.

Elle a soutenu, à ce titre, que l’Algérie et l’Europe partagent le même objectif de « renforcer la stabilité dans la région, qui est une région partagée, celle de la Méditerranée ».

SOURCE/MAE

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